Retour à la vue d'ensemble élément
Connais-tu mon histoire?

Connais-tu mon histoire?

Le jeune berger (8)

Dora Beck


Bibliography

Le jeune berger (8). Dora Beck. Copyright © 2005 Call of Hope. First edition. 1987. SPB 9028 FRN. English title: The Young Shepherd (Booklet 8). French title: Le jeune berger (8). Call of Hope. P.O.Box 10 08 27 70007 Stuttgart Germany http://www.call-of-hope.com .

Le jeune berger

J’étais surpris de voir la multitude de gens qui se rassemblaient dans ma petite ville de Bethléem, habituellement si tranquille. Nous, les enfants, nous étions tout agités en observant ces foules.

Les gens n’étaient pas des étrangers. Mon père m’avait expliqué qu’ils étaient tous originaires de Bethléem mais qu’ils avaient déménagé dans d’autres villes et villages.

César Auguste, l’empereur romain, avait décrété que tout le monde devait retourner dans sa ville d’origine afin d’y être compté. Ainsi tous revenaient pour être enregistrés.

Les maisons et les auberges étaient remplies de gens. Je me demandais comment une telle foule trouverait de la place pour dormir dans notre petite ville.

Le soleil venait de disparaître à l’horizon. Moi, j’allais aider mon père à garder les moutons dans les champs pendant la nuit. En me dépêchant de rejoindre mon père, j’ai vu deux voyageurs, un homme et une femme, s’approcher de notre ville. Ils avaient l’air très fatigués, surtout la femme. Apparemment ils étaient venus de loin.

L’homme s’est approché d’une maison et a frappé à la porte. En passant devant la maison, j’ai entendu le propriétaire dire que toutes ses chambres étaient occupées. Je me demandais où ce couple trouverait encore un endroit pour dormir.

Il faisait déjà nuit quand je suis arrivé près du troupeau. Les gens de Bethléem regagnaient leurs maisons pour se reposer pendant la nuit. Mais nous, les bergers, nous ne dormions pas car il fallait surveiller le troupeau. Nous avons allumé un petit feu afin de nous mettre autour tandis que les moutons s’installaient pour la nuit. La nuit était claire, les étoiles scintillaient au-dessus de nous. Autour de nous, tout était calme.

Je me suis souvenu du couple fatigué que j’avais vu arriver à Bethléem et j’ai espéré qu’ils avaient trouvé un endroit pour passer la nuit.

Subitement une lumière a percé l’obscurité et nous a environnés. Nous avons tous sursauté d’étonnement et de peur. La lumière était aussi brillante et aveuglante que le soleil.

La terreur s’est emparée de nous de sorte que nous sommes tous tombés à terre. Ensuite un ange brillant s’est tenu au milieu de la lumière aveuglante et nous a parlé en disant : N’ayez pas peur ! Je vous apporte un message de bonnes nouvelles. Aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur vous est né. Il est le Seigneur que vous attendiez. Levez-vous et allez vite le voir.

L’ange a continué en disant : Voici le signe certain pour identifier l’enfant nouveau-né : Vous le trouverez enveloppé dans des langes et couché dans une mangeoire de bêtes. 

Tout à coup une multitude de l’armée céleste s’est jointe à l’ange. Nous n’arrivions pas à les compter. Tous ces êtres célestes chantaient un chant merveilleux que je n’avais encore jamais entendu :

Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée ! (Luc 2,14)

Emerveillés, nous avons écouté le chant des anges jusqu’à ce qu’ils disparaissent dans le ciel. Après cela, l’obscurité et le silence nous ont de nouveau entourés.

Nous ne sommes pas restés là autour du feu car un des anciens bergers nous a dit : Allons vite à Bethléem et voyons ce qui est arrivé. Car aujourd’hui, le Sauveur et Rédempteur, le Christ, est né. C’est Lui qui nous donne la paix et la joie. Malgré l’obscurité, nous avons rapidement traversé les champs, oubliant nos moutons. Tous, nous avions hâte de voir le nouveau-né, notre Sauveur et notre Seigneur, dont les anges nous avaient parlé.

Nous sommes arrivés à Bethléhem et, après avoir cherché longtemps, nous avons finalement trouvé le nouveau-né. Tout doucement nous sommes entrés vers Lui. J’ai constaté, à ma grande surprise, que les parents étaient l’homme et la femme que j’avais vus le soir. On m’a dit qu’ils s’appelaient Marie et Joseph. Devant eux se trouvait l’enfant nouveau-né qui avait été promis. Il était couché dans une mangeoire. L’enfant ressemblait à tous les autres nouveau-nés. Mais nous savions qu’il ne s’agissait pas d’un enfant comme les autres car l’ange nous avait dit qu’Il était venu pour sauver le monde de son péché. Il s’humiliait Lui-même. En quittant le ciel pour venir sur la terre, Il devenait semblable à nous afin de nous racheter. Nous nous sommes souvenus de l’ancienne promesse donnée par le prophète Esaïe qui dit :

Un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.  (Es. 9,5)

Nous, nous nous sommes inclinés devant l’humble mangeoire. Nous avons remercié Dieu et adoré l’enfant. Comme je n’étais encore qu’un jeune berger, je n’avais rien à offrir à l’enfant Jésus. Aussi j’ai décidé de toujours me souvenir de Lui et de L’aimer de tout mon cœur.

J’étais submergé de joie à cause de ce que j’avais vu et entendu. Je ne pouvais pas garder ces choses pour moi tout seul. J’avais envie d’en parler à tout le monde.

Partout où je passais, je racontais les choses étranges qui s’étaient passées dans les champs et je faisais part aux autres de la bonne nouvelle de l’ange au sujet de l’enfant Jésus.

Tout le monde écoutait avec étonnement et d’un air de doute quand je disais :  Christ, le Seigneur, est né au milieu de nous, non pas dans un palais de roi mais dans une humble étable. Tous peuvent aller le voir.

Je débordais de joie. Je louais Dieu parce qu’Il m’aimait et m’avait permis de voir le Christ personnellement et de contempler le Sauveur venu dans notre monde afin de nous racheter.

La plupart de ceux qui entendaient notre récit secouaient la tête avec incrédulité pensant que nous leur racontions des histoires inventées. La bonne nouvelle de la venue d’un Sauveur qui serait couché dans une mangeoire ne les intéressait pas.

Nous n’avions pas été les seuls à rendre visite à l’enfant Jésus. Un soir, quand je veillais sur le troupeau dans les champs, j’ai vu une caravane de chameaux venant de Jérusalem. Trois hommes étaient à dos de chameau et je les entendais parler une langue étrangère. D’après leurs vêtements et leur langue, j’ai compris qu’ils venaient d’un pays lointain d’Orient. Ils semblaient être des hommes nobles et instruits.

Allaient-ils à Bethléem, ma ville, me demandais-je ?

J’ai laissé mes moutons avec les autres bergers et j’ai suivi la caravane des hommes savants. J’ai entendu l’un des hommes pousser un cri de joie et pointer son doigt vers le ciel. Les autres se sont arrêtés et ont aussi levé la tête. Moi, j’ai fait de même. Une étoile merveilleuse comme je n’en avais jamais vu brillait.

L’homme a dit : Mes amis, loué soit Dieu ! Voici l’étoile que nous avons vue en Orient. Certainement, nous nous approchons du lieu où se trouve l’enfant. 

Débordant de joie, ils ont continué leur chemin en direction de Bethléem guidés par l’étoile. Quand l’étoile s’est arrêtée, ils se sont trouvés devant une maison toute simple. Ils sont descendus de leurs chameaux et sont entrés dans la maison où étaient l’enfant Jésus et Marie, sa mère. Quand les sages ont vu l’enfant Jésus, ils se sont agenouillés respectueusement devant Lui pour L’honorer et pour L’adorer. Ils savaient certainement que cet enfant nouveau-né était le Sauveur du monde qui, un jour, établira le royaume de Dieu sur la terre.

J’étais émerveillé par ce que je venais de voir et d’entendre et j’ai compris que Jésus était venu pour tout le monde : les riches et les pauvres, les grands et les petits. Tous ceux qui L’acceptent dans leur vie reçoivent la vraie paix du ciel dans leur cœur.

Les savants ont sorti leurs cadeaux afin de les offrir à l’enfant Jésus. C’était de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Ils offraient à l’enfant les choses les plus précieuses qu’ils possédaient. Ils étaient très heureux d’avoir trouvé le Seigneur des seigneurs, celui qui avait été promis, et qu’ils avaient attendu avec tant d’espoir.

Au bout de deux jours, les savants ont pris le chemin du retour, fortifiés et réconfortés. Ils étaient remplis de reconnaissance car ils avaient rencontré le Christ, le Sauveur.

Moi, je suis retourné garder les moutons. Extérieurement, rien n’avait changé pour moi, même si j’avais vu les anges dans les champs et Jésus à Bethléem. J’ai continué à être un simple berger mais la vie a pris pour moi un sens nouveau. A la suite de cette rencontre, une nouvelle joie et une nouvelle espérance ont rempli mon cœur et j’ai continué à marcher sur le chemin de la paix et de la reconnaissance.

J’ai compris que Jésus qui est né à Bethléem est mon Sauveur. Ainsi, dans mon cœur, j’ai joint ma louange à celle des anges en bénissant Dieu d’avoir envoyé Christ, le Seigneur, dans notre monde de ténèbres.

Cher lecteur, es-tu sûr que le Christ est également né pour toi et qu’Il peut donner un sens nouveau à ta vie ? J’espère de tout cœur que toi aussi, tu as cette assurance merveilleuse.

Concours

Nous espérons que tu as aimé ce récit. Ci-dessous tu trouveras quelques questions le concernant. Quand tu auras répondu aux questions, tu pourras nous envoyer tes réponses par courrier. Nous t’enverrons en cadeau la prochaine brochure de cette série.

  1. Pourquoi tant de monde est-il venu à Bethléem ?

  2. Qu’est-ce que les bergers ont vu dans les champs ?

  3. Quelle était la bonne nouvelle apportée par les anges ?

  4. Quelles sont les paroles que les anges ont chantées ?

  5. Qu’ont fait les bergers après avoir trouvé Jésus ?

  6. Qu’aurais-tu fait si tu avais été un de ces bergers ?

  7. Pourquoi les bergers ont-ils raconté à tout le monde ce qu’ils avaient vue et entendu ?

  8. Est-ce que tu parles de Jésus à tes amis ?

  9. Que pourrais-tu donner à Jésus ?

N’oublie pas d’inscrire clairement ton nom entier et ton adresse sur la feuille des réponses ainsi que sur l’enveloppe. Notre adresse est :

APPEL DE L'ESPERANCE

Boîte Postale 100827, 70007 STUTTGART, Allemagne

E-Mail: info@call-of-hope.com