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Connais-tu mon histoire?

Connais-tu mon histoire?

Moise (4)

Dora Beck


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Bibliography
Moise

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Moise. Dora Beck. Copyright © 2005 All rights reserved Call of Hope. First edition. 1987. SPB 9024 ENG. English title: Moses (Booklet 4). French title: Moise (4). Call of Hope. P.O.Box 10 08 27 70007 Stuttgart Germany http://www.call-of-hope.com .

Moise

Mes parents vivaient dans une petite maison située dans le delta du Nil. Ma sœur Miriam était l’aînée de la famille. Mon frère Aaron avait trois ans de plus que moi. Mes parents s’étaient beaucoup réjouis de la naissance de Miriam et d’Aaron, mais ils étaient très angoissés par ma naissance.

Le Pharaon avait en effet ordonné que l’on jette tous les garçons hébreux dans le fleuve du Nil juste après leur venue au monde. Seules les filles pouvaient rester en vie. Mes parents devaient donc me jeter dans le Nil, tout près de notre maison.

Le Pharaon qui était païen voulait à tout prix éviter que le peuple de l’ancienne alliance (le peuple d’Israël) qui vivait à l’époque en Egypte, se multiplie et devienne fort et nombreux.

Mais mon père et ma mère obéissaient à la parole de Dieu plutôt qu’au Pharaon. Ils firent confiance à Dieu et me cachèrent dans la maison à un endroit où les soldats ne pourraient pas me trouver.

Ma mère ne réussit pas à me cacher plus longtemps que trois mois, car ma voix devenait trop forte. On risquait de m’entendre depuis la rue.

Elle réfléchit à un autre moyen de me sauver. Elle alla chercher des roseaux et tressa un grand panier. Elle l’enduisit de goudron pour le rendre étanche. Puis elle me coucha dedans et le posa entre les roseaux au bord du fleuve.

Ma mère leva les yeux au ciel et supplia :Oh Seigneur, mon Dieu, je te remets mon fils, prends soin de lui, car moi, je ne peux plus rien faire.

Elle recommanda à ma sœur Miriam de rester à proximité. Miriam se glissa entre les buissons pour observer ce qui allait se passer avec le panier.

D’abord tout resta tranquille, mais bientôt, elle entendit des voix qui se rapprochaient. Une jeune femme très belle se promenait au bord du Nil. C’était la fille du Pharaon, la princesse. Elle était accompagnée de ses servantes.

Tout en marchant, la princesse vit tout à coup ma corbeille. Elle dit : Regardez ce qui flotte là-bas sur l’eau. Apportez-le moi vite !

La princesse ouvrit le panier et me vit pleurer. Elle eut pitié de moi et dit à ses servantes: C'est sûrement un enfant hébreu. Mais je ne le noierai pas. Je vais m’occuper de lui. Comme il est beau ! C’est moi qui l’ai trouvé, alors il sera mon fils. Je l’appellerai Moïse puisque je l’ai sauvé des eaux.

Puis la princesse demanda :  Qui pourrait nourrir cet enfant?  A ce moment là, Miriam sortit de sa cachette d’où elle avait tout entendu.  Je connais une femme qui peut nourrir ce bébé. Dois-je l’appeler ? , demanda-t-elle.

La princesse répondit :  Oui, va la chercher ! . Miriam courut à la maison et revint rapidement avec ma mère. Elles étaient tout essoufflées. La princesse dit à ma mère :  Prends cet enfant et occupe-toi de lui ! Je te paierai. Mais quand il sera plus grand, il faudra que tu me le ramènes. 

Notre Dieu avait entendu la prière de ma mère et pris soin de moi. Et je restais en vie.

Ce jour devint un jour de fête et de réjouissance pour ma famille. Nos cœurs étaient pleins de joie et de reconnaissance envers Dieu. Je pouvais maintenant vivre sans peur avec ma famille, puisque j’étais placé sous la protection de la princesse.

Ma mère me parlait beaucoup de Dieu. Elle m’expliqua aussi que l’Egypte n’était pas notre vraie patrie, mais que Joseph nous avait fait venir ici pour que nous échappions à la famine. A cette époque, Joseph était l’homme le plus important après le Pharaon.

Mais Dieu voulait à présent nous ramener dans le pays où coulent le lait et le miel. Je désirais tant revenir dans ce pays.

Et le jour arriva où ma mère dut m’amener au palais du Pharaon. Là, je devins un prince. Je portais de magnifiques habits très coûteux et on m’enseigna les sciences les plus modernes. J’étais respecté par tout le peuple, car j’étais le fils de la princesse. Mais je savais qu’elle n’était pas ma vraie mère.

Je ne pouvais oublier ni mon peuple, ni le vrai Dieu. Tous les trésors d’Egypte m’étaient indifférents, car je souffrais avec mon peuple sans défense, esclave et maltraité.

Je me demandais :  Pourquoi Dieu n’aide-t-Il pas son peuple et ne le conduit-Il pas à la liberté ? 

Un jour, alors que je me promenais, j’entendis un cri. C’était la voix d’un hébreu. Il n’avait sans doute pas travaillé assez dur et un contremaître égyptien était en train de le battre. J’entrai dans une grande colère. Je regardai autour de moi et ne voyant personne, je me précipitai sur l’égyptien et le frappai si fort qu’il s’écroula à terre mort. Puis je l’enterrai dans le sable.

Mon cœur battait très fort, car Dieu avait vu mon meurtre. Ma conscience me tourmentait car j’avais péché, même si je voulais en fait aider mon peuple.

Le Pharaon ne tarda pas à apprendre ce qui s’était passé. Il envoya des soldats pour m’arrêter et me punir. Mais je m’enfuis très loin dans une contrée sauvage. J’arrivai à Madian, un lieu désert avec de hautes montagnes. Là, je m’arrêtai de courir.

Un jour, je vis des jeunes filles bédouines se diriger avec leurs troupeaux vers un puits pour faire boire les bêtes. Je leur offris mon aide et elles me présentèrent à leur père, un prêtre qui me persuada de rester là.

Ce lieu devint ma nouvelle résidence. J’épousai Zipporah, l’une des sept filles du prêtre. Chaque jour, je conduisais mes moutons aux champs. Je cherchais de bons pâturages et les faisais boire au puits. Ma vie se transformait. Avant, je me mettais facilement en colère. Moi tout seul, je voulais aider mon peuple. Avec mes moutons, j’apprenais à être patient et à prendre soin d’eux. J’espérais que Dieu aiderait mon peuple. Mais j’attendis très longtemps, quarante ans, pendant lesquels je gardais mon troupeau, jusqu’à ce que Dieu vienne au secours de mon peuple.

Chaque jour, je sortais avec mon troupeau. Un jour, alors que je faisais paître mes moutons près du Mont Horeb, je vis quelque chose d’extraordinaire de loin : un buisson en feu qui ne se consumait pas. Je me dis :  Voilà quelque chose de surnaturel. Allons voir de plus près ! 

Tout à coup, j’entendis une voix sortant des flammes :  Moïse, Moïse ! Je répondis en tremblant :  Me voici.

La voix me dit :  N’approche pas ! Enlève tes chaussures, car le lieu où tu te tiens est saint. Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.

Rempli de crainte, je tombai face contre terre et n’osai plus regarder. J’écoutai ce que le Seigneur Dieu avait à me dire. Il m’expliqua qu’Il avait vu la souffrance et la peur de mon peuple et entendu ses cris. Il voulait l’aider et le libérer de l’esclavage.

C’était une bonne nouvelle de la part de Dieu et elle me rendit heureux.

Dieu me parla encore :  Je te renvoie maintenant auprès du Pharaon, afin que tu conduises mon peuple hors d’Egypte.

Cet ordre m’effraya. Je ne pensais pas pouvoir accomplir une telle tâche, car mon peuple était rebelle.

Au cours des dernières années, j’avais changé. Avant, j’aurais été prêt à conduire mon peuple, mais aujourd’hui, j’aurais préféré que Dieu en choisisse un autre à ma place. J’aurais mieux aimé rester le berger de mes moutons et ne pas devenir le berger de mon peuple.

Mais mes arguments étaient inutiles. Dieu le tout-puissant m’ordonna :  Va, je serai avec toi ! 

Je devins le conducteur de mon peuple. Dieu m’avait confié une lourde et difficile responsabilité. Mais Il m’avait promis :  Je serai avec toi, je te précéderai et je t’aiderai. 

Ainsi j’étais sûr de pouvoir accomplir ma mission. Non pas à cause de mon intelligence ou de mes talents, mais parce que Dieu m’avait changé et rendu capable de faire ce qu’Il m’ordonnait. J’étais en paix, car je pouvais faire confiance à Dieu. Je ne devais plus m’en remettre uniquement à moi-même.

Cher lecteur, est-ce qu’il t’est déjà arrivé quelque chose comme cela ? Dieu nous confie une charge, mais Il nous aide aussi à la porter.

Concours

Nous espérons que cette histoire t’a plu. Voici quelques questions auxquelles tu peux répondre. Si tu nous envoies les réponses, tu recevras un autre cahier de cette série pour te récompenser.

  1. Dans quel pays Moïse est-il né ?

  2. Quel était le plan de la mère de Moïse pour le sauver ?

  3. Qui a trouvé le petit garçon au bord du fleuve ?

  4. Comment Dieu a-t-Il répondu à la prière de la mère de Moïse ?

  5. Moïse aimait-il les richesses du palais du Pharaon ?

  6. Quel sentiment animait Moïse lorsqu’il frappa le contremaître égyptien ?

  7. Où Moïse s’est-il enfui ?

  8. Qu’a appris Moïse durant son séjour de quarante ans dans un pays sauvage ?

  9. Quelle fut la mission que Dieu confia à Moïse ?

  10. Pourquoi Dieu a-t-Il attendu pour faire de Moïse le conducteur du peuple ?

Envoie-nous les réponses et écris-nous ton adresse complète et lisible à :

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